Si
l'on descend au niveau des prairies, c'est à dire au sud du vieux bourg,
nous abordons le domaine féodal, occupé par les familles d'Aspremont puis
d'Anglure, seigneurs de Buzancy. |
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Fermier
général, Augeard est le secrétaire des commandements de la reine Marie
Antoinette. Il devient le nouveau seigneur de Buzancy.
Le 12 septembre 1784, le château est presque complètement détruit par un incendie à cause d'une servante qui allumait du feu dans un réchaud pour sécher les meubles et les tableaux les plus riches. Augeard le fait relever. Il demande alors à François-Joseph Bélanger, l'architecte du château de Bagatelle et de la Folie d'Artois, de restaurer le château auquel on lui attribue à tort la construction. |
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En
1787 les bâtiments sont déjà construits, la chapelle est bénie en septembre.
La reconstruction sera presque terminée en 1789.
Le château se compose de 80 pièces, 20 appartements à l'étage, une chapelle, une salle de bains et une aile presque entièrement consacrée à l'office, une réplique de la galerie des glaces qui serait côté parc, un grand salon, une salle de billard et un petit salon, pas de bibliothèque. |
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A
la sortie du château, vers l'ouest, un parterre étendait ses massifs de
gazon et ses allées bordées de statues. Au début de la pièce d'eau commençaient
les bosquets et bois du parc où de larges allées permettaient de magnifiques
promenades.
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De la prairie, Belanger fit un parc splendide, pas de jardin anglais comme à Bagatelle mais un beau et grand jardin à la française avec une pièce d'eau de 700 mètres de longueur entièrement dallée et de nombreuses statues dont le groupe sculptural de la Samaritaine qui existe toujours de nos jours. |
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En octobre
1789, Augeard propose à Marie-Antoinette de quitter la France en passant
par Buzancy. Elle renonce après dix jours de réflexion. Le plan est découvert
et Augeard emprisonné. Puis, il est mis sur la liste des émigrés des Ardennes.
Les séquestres sont mis sur ses biens. Ainsi reste-il actuellement de ce château, les communs en forme de fer à cheval, un des deux pavillons d'entrée ainsi que la grande pièce d'eau de 700 mètres de la Samaritaine avec sa statue du même nom.
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Sources |